Aujourd'hui le soleil brille, les oiseaux s'occupent de leurs petits qui gazouillent, les chattes miaulent appelant les matous du quartier afin de partager un moment de complicité et plus si affinitées. Le soleil me rechauffe le coeur, et la petite brise qui l'accompagne ne fait que rajouter a mon état de la journée: "La vache que j aimerais etre en vacances". Et la en prenant conscience de cette pensée, j'entends le rire, les cris et les pleurs des enfants de la creche, je sourit et j ecrase ma cigarette. Fin de la pause matinale.
Je sort du travail en fin d'apres midi, et vais chercher mon paquet du lendemain a ma petite buraliste bien sympa, et au lieu de lui dire "au revoir" je lui sort de la maniere la plus naturelle du monde " bon week end". Seul hic, on est mardi. Sur le trajet du retour en bus j entends des enfants parler de la fin des cours et de leurs projets de grandes vacances, snif... je les envie. Mon telephone vibre et une collegue taquine m'envoie une photo de ses pieds en evantail avec en arriere plan la piscine de son lieu de vacance en corse. Je sort du bus je trouve le vent plus frais, je me hate de rentrer, un peu degoutée, puis apres avoir passer la porte, allumé mon pc et ma ptite clope du soir, je me sent a nouveau zen et ravie, et je me dit qu un de ces quatres moi aussi j irais me dorer la pillule au soleil et je narguerai mes amis en leur narrant mes super vacances. C est sur que c est pas pour demain mais ca viendra.
Juillet... je finissais mes cours et je trouvais un poste.
Septembre... Je commençais en professionnelle.
Mon premier poste : La halte garderie.
Je ne connaissais pas du tout ce type de structure. En fait en halte garderie
on accueille des enfants de 4/5 mois à 3 ans. Ils ne viennent pas forcement
tout les jours et restent entre 1h et une journée c’est selon. Notre capacité d
accueil était de 12 enfants mais le nombre d enfants inscrits était de 80 si je
me souviens bien. Beaucoup de prénoms, de nounous, de caractères d’âges, et de
stade de développement différents. Nous devions éveiller tout ces enfants
malgré leur différence d âge, prodiguer les soins habituel, ajoutés à des
taches ménagères importantes du fait de notre petite taille nous devions nous
même laver la vaisselle, le linge, le plier et ranger, préparer les repas,
nettoyer les jouets, en plus de nous occuper des enfants. Les journées
passaient vite et nous n'avions jamais le temps de faire de pauses. Si on avait
fini les tâches plus tôt, et qu'il y avait un temps calme (sieste par exemple),
on préparait les activités à venir, réfléchissait a l'aménagement de l espace,
au commandes de jouets/ fournitures à faire, pas de temps inactif, une vie
professionnelle a 100%.
Les 4 mois que j'y ai passé on défilé.
Je n’étais pas a l aise la bas, car hélas ne pouvant se
"scinder" et n étant que 2 parfois 3, et ayant des accueils a toute
heures, nous proposions des activités qui convenaient à la majorité. On n’avait
pas le temps pour organiser plusieurs ateliers différents, et ca me
gênait.J avais été mise à la place
d'une fille moins diplômée mais avec beaucoup d expérience et de vécu dans
cette structure, et je ressentais l'inimitié de mes collègues au départ, puis
leur attentes démesurées. Elles espéraient que je sois leur locomotive alors
que je n’était encore un jeune wagon qui sort de l usine. C était difficile,
les relations avec les enfants et les parents passaient très bien, mais en
équipe cela avait mis du temps ; et cela n’a jamais réellement fonctionné avec
la directrice avec qui beaucoup de points de vue professionnels divergeaient.
Donc après quatre mois, on convenait avec mes responsables de mon changement de
structure, pour mon plus grand bonheur. En Janvier j'irais en crèche.
Maintenant presque 5 mois plus tard je me dis que ce passage
en halte garderie m’a été bénéfique, et m’a appris beaucoup. Je ne le regrette
pas du tout...
j’y aurais même
« laissé ma trace », notammentavec mon bon vieux réveil qui ne marchait plus (* voir notes), qui
maintenant, sur la fonction radio (branché sur radio classique) sert de poste
pour endormir les petits. Je ne pouvais rêver mieux comme fin pour ce bon vieux
partenaire.
Depuis mes derniers billets l eau a coulé sous les ponts et je vais essayer de raconter ce qui s est passé et pourquoi je n ai pas écrit.
Il ya eu mon stage en handicap qui m’a marqué (a vie je
pense), j’ai enchaîné les stages coupés par quelques semaines de cours.
Il y a eu le stage en pédiatrie, qui m’a convaincue que ce
n’était pas ma voie, non pas a cause de l’enfant malade, mais a cause de ce que
j’y ai vécu et observé de mon regard de stagiaire et de future
professionnelle. C’était très intéressant,
certes, et je garderais toujours de l’admiration pour la super éducatrice de
jeunes enfants que j’ai rencontré.
Il y a eu le stage en maternité, ou j’ai été avec des
professionnelles très compréhensive face a mon angoisse. Et oui, j’ai eu très
peur de faire ce stage car, autant j’avais gardé des enfants jeunes, mais je n’avais
jamais manipulé de nouveaux nés et j’avais très peur de l’accouchement. Ca
restera un souvenir heureux et inoubliable. J ai effectué mon stage de nuit, ce qui fait que ca a été riche en
relations avec les jeunes mamans, et
leurs bébés.
Puis il y a eu les stages en crèche, deux crèches collectives et une hospitalière. J’ai été conquise.
Les moyens. J’ai aimé participer à leur éveil. J’ai pu voir/apprécier la relation de confiance qu’on tente d’établir avec ces petits, âpres tout en stagiaire nous sommes des inconnus qui
arrivons pour un petit laps de temps. Le dosage, pas faire en sorte que
l’enfant se lie trop a nous, car nous allons partir et lui non. La joie éprouvé
quand on arrive à aider un enfant à
s’épanouir dans le groupe. Ce stage la
m’a donné envie de travailler en crèche.
Les bébés. Ils étaient si mignons, n’ayant pas d’enfant
moi-même, je visualisais mes cours en action, le développement moteur, les
postures que prenait les uns et les autres, leur préférence quand aux jeux, aux
chansons. Leurs sourires charmeurs pour nous, mais aussi leurs gros chagrins à
consoler. Leurs particularités, leur
caractère déjà bien présent à ce moment là. Beaucoup d’éveil, avec une équipe dynamique et
souriante. Je mourrais d’envie de finir
mon année et de commencer.
Les grands en crèche hospitalière, j ai A D O R E. L’équipe
était géniale, et me demandait plus
d’action que d’observation, j’étais mise en situation de manière
constante. Il y avait les activités variées
et nombreuses avec les enfants, et pour
les plus grands il y avait le jardin d’éveil avec l’éducatrice de jeunes enfants qui permettait aux plus âges
d’apprendre plus de choses (préparatoires à la maternelle). Les jeux dehors, très moteurs, mais aussi
parfois ludique (bulles de savons) ou je voyais les enfants émerveillés suivre
des yeux les bulles flottant au gré du vent, ou le jardinage, qui émerveillaient
les enfants, toucher la terre, voir les pousses naitre, et la fierté éprouvée.
Et puis l’éveil des sens, avec les jeux
mis en place (olfactif avec des vieilles bouteilles de savon parfumés qui ne gardait plus que l’odeur, gout avec la
pâtisserie), mais aussi les départs fêtés en groupe car nous étions au mois de juin. J’ai vraiment apprécié ce stage qui fut
d’ailleurs le dernier. J ai refusé le
poste qui m a été proposé la mort dans l’âme (problème d’horaire).
Entre les stages nous passions nos examens concernant les différents
modules. Je passais mon temps à réviser et tenter de me reposer surtout qu’après avoir été en maternité de
nuit (je faisais des 12h/j) et les travaux qu’il y avait dans ma rue en plein
jour, j avais accumulé beaucoup de fatigue, sans compter le stress des examens.
Après nos dernières évaluations, on nous remis nos dossiers
justifiant que nous avions réussis à notre diplôme, même si ce dernier ne
devait arriver que bien plus tard.
Alors nos dossiers en main, avant même nos derniers cours,
nous cherchions toutes, mes camarades de promotion, et moi-même, notre lieu de
travail.
J ai passé un entretien avec la ville que je voulais et j’ai
été prise.
Avant de reprendre plus avant , je vais mettre sur ce billet tout les livres qui m'ont aidés d'une manière ou d'une autre et que je compte garder proche de moi pour me rememorer ce qu'on oublie bien vite parfois : bref je vous presente le trousseau de la future EAP ( eleve AP) et AP :)
Cela va faire quelques mois que je néglige mon blog, mais comme me l a dit une amie, l important n est pas d'y parler tout les jours, mais de le maintenir en vie sans me décourager.
Donc je profites de mes premières vacances ( et oui) pour venir écrire un mot. Aujourd'hui je vais vous parler de ce que vous avez loupé dans ma vie de future ap. :
LES STAGES.
Déjà quand on m a annoncé que mon premier stage aurait lieu dans le milieu du handicap, j'avoue j'ai légèrement paniqué. Serais je a la hauteur? Serais je assez douce? Saurais je accepter cela ( car c est difficile de voir des enfants handicapés)? Comment ça va se passer ? Bref j'angoissai me demandant un peu ce que j'avais fait a ma prof. pour qu'elle m'envoie la bas pour mon premier stage .. mon premier contact avec des enfants en tant que professionnelle ( en devenir).
Les jours ont défilés et le jour J est arrivé... J allais sur mon lieu de stage angoissée ( ce qui est répétitif chez moi :p je vous rassure). Le premier jour j appris a faire connaissance avec l équipe, et je pu voir le "déroulement" de leurs journées. Au lieu d'observer, je fut mise a contribution des le premier jour. Contrairement a ma première idée.. je travaillait avec des enfants ( 9/10 ans) et/ou des adolescents. Cela permettait un échange entre nous. Mes meilleurs professeurs au cours de ce stage furent ces enfants. Ils savaient dire ce qu'ils avait besoin, quand, et comment.. et le tout avec une patience impressionnante. Bien sur ce n était que mon premier stage, je n étais donc pas parfaite, mais j avoue que ce stage, m a beaucoup apporté. J ai été impressionné par les enfants, le personnel soignant et aussi par moi. J ai appris sur moi plus que ce que je ne le pensait. J était plus douce que je ne l imaginait, je donnait l impression d être assurée alors que j angoissait de mal faire, mais surtout, je me rendait compte aussi que je pouvais avoir confiance en moi, et ça s était nouveau.
Je terminait ce stage heureuse plus que jamais de mon choix. Après ce stage j ai repris les cours, et nous travaillâmes d arrache pied ( on finissait certains modules pour être au point pour les examens qui auront lieu en janvier/février)jusqu a l arrivée de notre second stage. Pour le second stage j'étais envoyée en crèche. La bonne vieille angoisse m avait reprise. Ça y était. J allais travailler avec des enfants de moins de 4 ans. Qui plus est ce stage pour moi était plus important que les autres, car je pensait au départ a travailler en crèche. Ce stage me dirais si je n avais pas attendu un an pour ma formation pour rien. La crèche était super agréable, les enfants en général charmant, le personnel très professionnel. J ai pu voir que c était réellement ce que je voulais faire, j adorais voir les progrès que les enfants faisait ( et je ne suis restée qu' un mois), voir comment leur personnalité s affinait et s affirmait. Je n avais donc pas attendu un an pour rien, j étais soulagée. Bien sur je n étais pas toujours d accord avec les professionnelles avec lesquelles je travaillait. Mais je faisait ce que je devais faire, et j appréciait le travail en lui même.
Il faut bien se dire que la place de stagiaire est difficile, d autant plus quand on est plus une petite jeune de 19 ans ( ce n est pas mechant hein ^^). On a une carapace forgée par le temps, on a nos expériences, on peut s'adapter plus vite, on a des habitudes qui sont hélas a mettre de cote quand on est stagiaire. Faut se comporter comme a ses 19 ans, questionner ( et non pas uniquement observer pour apprendre et reproduire .Pas de la reproduction simple mais on met en relation cours et action vite fait.), douter et demander des explications, et surtout ne pas se projeter comme une adulte qui travaille comme AP. mais se dire qu' on est la en observation active ( parce qu' on participe) et que c est votre lieu de stage qui mène cette danse. Le seul moment ou vous êtes autorisé a penser en professionnelle ( et même vous êtes oblige de) c est lors de l oral de la démarche de soin.
Bref le dernier jour de stage passé, j allais feter noel en famille et je commencait mes vacances. Un repos bien merité.
Mes deux premiers stages sont passés, et je me rend compte en y repensant de la masse d informations que j ai pu avoir, de l'illustration in-situ de mes cours, et surtout ca me confirme a 100% dans mes "choix", je veut etre Auxiliaire de puericulture.
Une de mes collègues ayant chopé un vilain mechant microbe a
trouver le moyen de me le refiler. Enfin elle a été gentille elle l a aussi
refilé a plusieurs d entre nous qui ne souhaitions qu’une chose : NOTRE
LIT.
Me voici donc transformée en incubateur sur patte.
Eternuant, mouchant, toussant et surtout grattant comme une malade les cours
dispensés.
Jeudi c’était limite la catastrophe, temperature aidant,
malade, je m endormais a moitié en ecrivant mes cours du matin. L’apres
midi la clarté de la salle ou nous
etions ( pas la meme) m’explosait les yeux et me faisait mal au crane. Quelle
idee une salle blanche avec un tableau blanc, a coté d’un batiment tout blanc
qui nous renvoyait la luminosité. On se
serait cru ailleurs que dans une bonne vielle salle de cours.
Aujourd hui les cours étaient plus zen, tp lavage/change de
bebe avec soin du cordon, seul hic on aurait préféré faire ca sur des petits
bouts plutôt que sur « arthur » notre cobaye bebe bien docile ( trop) ;
puis pause midi, et l apres midi
psychomotricité. Contrôle, grattage ( de feuille blanches) et manipulation de
nos collègues pour mettre en application. Ce cours qui me paraissait lourd au début
me plait de plus en plus.
Je retiens de ma semaine pas mal de chose :
- plus jamais dire a un petit qui s est egratigné le genou :
« c est rien , ca saigne meme pas »
-> parce que la peau contient nerf et muscle et que meme
si ca saigne pas ca fait tres tres mal. Et en plus dire « ca saigne
pas » comme ca peut générer une peur a l enfant sur les plaies qui
saignent.
- pourquoi les regles d hygiene hospitalieres sont si
strictes et de leur intérêt.
-> les prions c est vraiment moches ( entre autre)
- Qu’on dit pas « démangeaison » mais prurit.
- pourquoi on crache plus par terre ( en France)
-> (moyen de transmition efficace de la tuberculose)
- J ai enfin compris les foutu tableau de vaccination ( c
est pas trop tot)
- Qu’observer ce n est pas seulement regarder c est noter
tout en detail sans faire part d aucune reflexion personnelle ( et que c est
super dur)
- Freud mon grand copain et les stades oral, anal et oedipien.
- Je suis une ambidextre comme 25% de la
pop. Fr.
- Et pour finir que la saletée d'echarde que je m etais retiré du pied, n'étais en fait que la moitié de celle qui a tapé l'incruste dans mon pied toute la semaine .>< Si je l avais pas deja dit : je hais le parquet !!!
Nous voici en formation depuis plus de 20 jours, les cours se succèdent sans
se ressembler.
Y a la pédagogie/animation qui est intéressante et qui représente
aussi une bulle d air dans notre programme,
Y a la psychologie, ou nous parlons de choses intéressantes,
ou l’on se pose des questions. Ca me
rappelle un peu mes cours de philosophie.
Y a la psychomotricité, compacte et assez difficile à
intégrer, mais intéressante.
Y a la biologie, qui nous remet en tête des choses oubliées
depuis longtemps. Je me vois boire les paroles de mes profs et mémoriser en
bloc les explications.
On aborde un organe/ un système, on le détaille, son
fonctionnement, les pathologies liées, et ce qu’on sera amené à rencontrer. On
nous dit au fur et à mesure l’intérêt de savoir ce cours. Ce qui nous motive,
et nous rend l apprentissage plus simple.
Parcourant un post comique, je me suis vue réagir aux
commentaires (pas méchants) d un fan (comme moi) de ce site. Pas méchamment,
simplement peut être en grandissant avons-nous oublié pas mal de chose de notre
enfance, et aussi tout nos cours de biologie dont on doutait de l utilité plus
tard dans nos métiers.
Qui se souvient que dans le derme de la peau se trouve un
réseau nerveux, des muscles érectiles.. Qui se pose des questions encore comme
les enfants, pourquoi on a la chair de poule ? Pourquoi ci ? Pourquoi
ca ?
Avec le recul je me dis que c est parce qu’on s est empresse
de grandir et de cesser de se poser des questions, après tout, y a des spécialistes
dans chaque domaine a quoi servirait de savoir ci ou ca ?
Je me dis aussi que c est parce qu’on n’a pas su nous faire
comprendre l intérêt que ca avait pour nous, futur professionnels, parents ou
simple être humain.
Je suis profondément admirative devant mes profs qui savent
communiquer leur savoir et qui ont su réveiller l enfant que j étais.
Vous avez tous déjà ressentit ce besoin impérieux de rester
au lit le matin, en vous disant vaguement que ca sera pas votre jour ? Avant même de sortir de vos draps chauds et
moelleux, vous vous dites déjà que c’est une bêtise. C’est ce que j ai
ressentit aujourd’hui.
Le week end avait été court, j’avais passé mon samedi et mon
dimanche à mettre au propre mes cours, les relire et les apprendre
sommairement. Je n avais fini qu’a 19H et vannée je me couchais 2 heures après.
On fait mieux comme week end pour se détendre.
Bref ce matin, lundi, mon réveil sonne pour m’annoncer qu’il
est temps de retourner au lycée. Rien qu’à
l’entendre sonner je suppliais mon furby de l’éteindre car sa sonnerie me
faisait mal au cœur (lire mon post a ce sujet). Comme réveil un lundi, on fait
mieux. Je vole quelque minute à rester au chaud près du furby, retardant le
moment où je devrais me lever.
Je me lève, et crie puis pleure en râlant, à peine posé le
pied sur le parquet, je m étais enfoncé une écharde sur un des cotés (et bien
sur le plus difficile à atteindre quand il s’agit de retirer ce qui est
entré). Larme à l’œil je claudique vers
la salle de bain chercher mon sauveur : La pince à épiler. La, j essaye d’attraper
le morceau de bois mais je ne fait qu’arracher de la peau ce qui entraine une
douleur plus grande. Ayant besoin de me mettre dans une position yogesque me
voila de retour sur mon lit (j aurais pas du le quitter) a essayer de retirer
cet intrus qui me fait mal. J’y arrive enfin et exhibe avec fierté au furby ma pèche
miraculeuse. Je me sens ridicule (mais ca attenue pas le bobo, surtout que
maline j ai « désinfecté a l alcool a 90)
Je prends mon petit dej. Et la mon bout de 4/4 me se détache tombant
lamentablement dans mon café. J’ai plus qu’à me changer. J’avale mon reste de café puis part en
vitesse à la gare prendre mon train.
Arrivée sur le quai, je me rends compte qu’il est noir de
monde, et pour cause, retard de 2 trains. Un train arrive enfin, je m y
introduit (avec difficultés). Les portes se ferment et comme du bétail nous
voici en route. Deux stations plus tard une folle dingue veut renter dans notre
wagon. Devant la masse agglutinée d
humains, la cinglée prend son sac a main et se met à frapper les gens avec pour
se faire de la place. Je reste bouche bée tellement la scène est incroyable. J
avais jamais vu ca.
Arrivée au lycée, je monte à ma salle de cours. Et la, et
bien changement d emploi du temps je ne suis pas avec Mme B mais Mme GC. Youpi,
j avais justement changé mon système ce week end et classé mes cours par prof
dans des chemises. Et donc j avais pas mes cours >grmbl<
Les cours sont intéressants, arrive la pause de midi. Etant
sortit trop tard me voila en fin de service.. ENCORE DU POISSON. Cela fait 2
semaines bientôt que je mange a la cantine, et que je me retrouve avec du
poisson. Bon passons au moins je sais
pourquoi mon chat me miaule dessus avec affection quand je rentre le soir (parce
que l odeur est tenace en plus).
On se dépêche de manger, pour aller chercher nos tenues
professionnelles, et oui, fallait que ca soit sur notre temps de repas. 10 mn de queue, 1 5 minutes pour manger, bon
me restera bien 5 minute pour aller me fumer une petite cigarette.
BEN NON
Apres avoir distribué les tenues a tout le monde (sauf moi).
Il est déjà temps de retourner en cours. Le temps de démêler les pbs avec la Sté,
j arrive en retard en cours, et bien sur pas eu le temps d en griller une.
Pendant le cours, notre prof s oblige a s arrêter a
plusieurs moment dans ses phrases car de jeunes abrutis font une course dans la
rue avec une moto qui fait un boucan du diable.
Fin des cours, j ai mal au crâne et je rentre chez moi. Je
ne veux qu’une chose : retrouver mon lit.
Ce petit post est suite a une pensée qui me passait dans la tète
ce matin.
Mon radio réveil. Ce petit accessoire bien utile qui rythme
ma vie depuis si longtemps.
C est je pense l’un des objets le plus chargé de mon
histoire personnelle.
Il faut dire qu’il en a vu des choses, depuis le rayon du
magasin « boulanger » ou je l ai pris, alors encore lycéenne, en me
disant, je prends celui la, pas cher et garanti un an.
Je l ai emmené chez moi, il m’a ainsi réveillé tout les
matins pour aller au lycée, il m’a suivit, a connu mes histoires d amour, mes
déménagements. Il m a réveillé toujours lorsque je lui demandais, et répondait
a ma demande (réveil doux musical ou musclé pour nana crevée). Il m’a aussi
raconté des catastrophes (celle qui me marque le plus est le réveil musclé en début
d aprèm annonçant l attentat meurtrier du 11 sept. Avec pour toute réaction de
ma part qu’un regard hagard puis un pas de course pour allumer la tv.)
Il a vécu chez ma sœur, puis chez mon frère qui l avait
embarqué quand a un moment je l avais oublié, mais il m est toujours revenu. Il
a pris les transports spéciaux pour objets (colis) a traversé la France pour me
rejoindre, et depuis il est toujours ici, me suivant au gré de mes déménagements.
Il en aura fait des kms, il aura duré cet objet, cela fait
plus de dix ans qu’en fait son travail, mais aujourd'hui il annonce sa fatigue
et l entendre sonner me peine, il tente de continuer son travail mais il ne
suit plus, vomissant ses notes de musiques stridentes comme un vieil homme
asthmatique en train de s’étouffer. Il a fait son temps et pourtant ... Je ne peux
me résoudre à m’en débarrasser, je lui
offrirais donc une seconde vie, il quittera la chambre pour finir en horloge de
salon ou il pourra y couler ses vieux jours.
La première semaine de cours fut riche.
Tout d abord nous avons été séparées en deux groupes dans lesquels se sont greffés
les petites jeunes, comme on les appelle. Apres les présentations type AA, à
chaque nouvel intervenant (prof), les cours ont débutés et les cerveaux
recommencé à travailler, poussiéreux d une longue inactivité pour certaines (comme
moi).
Les cours que nous avons eu étaient très intéressants, pédagogie .., biologie (et
oui on a oublié beaucoup de choses ...), hygiène hospitalière, et j en passe.
Bien sur ce fut aussi la rentrée des plus jeunes, je vous racontes pas le
sourire de mon furby, quand a la radio, l animateur commentait la journée
ainsi:
" il est 18h, vous êtes sortit du travail pour aller chercher le
petit qui a fait sa rentrée".
Il a répondu a la radio, " oui, oui, j ai été chercher la petite " en
souriant, et me tapotant la tête d un air faussement paternel.
Grmph.
Les cours commençant, le temps bénit de l inaction ( glandouillage) a la maison
était fini. Rentrée des cours, relecture des cours, recopie des notes, préparation
du sac du lendemain, diner. Et vlan déjà fatiguée et envie irrésistible de
dormir et il n est que 22h. Mon pc, habitué a ma présence, a mon tapotage
familier sur ses petites touches, et mon chat, précédemment centre de mon
univers appelé MA MAISON, me boudent. Je les délaisse.
Premier weekend et rébellion
organisée de ces derniers. Le chat me réveille a 7H (après que le réveil ait
sonné l heure d avant parce que trop fatiguée, je l avais pas éteins), bon ben
la grasse mat. c est pas pour ce week end. Envie de me détendre en jouant un
peu a civilisation et voila la rébellion organisée. Le vieux plein de puces (mon
pc) refuse de me laisser jouer...
Mon furby se réveille et se lance dans un ménage de printemps (si si avec les
carreaux et tout), fini l espoir vain de glander. Machine, pliage de linge,
rangement, couture... et nous voila à 17h...
Bon ben ce week end fut court, dans moins de 5h je dors et je suis déjà vannée.
'Qui a dit que l'école c'était la belle vie ?' que je lui botte le derrière.